14 novembre 2007

L'affaire de l'Arche de Zoé


Vous être nombreux à avoir souhaité que nous nous exprimions sur « l’affaire de l’Arche de Zoé ». Nous profitons de cette occasion pour rappeler certaines règles fondamentales concernant notre association ainsi que nos objectifs.

Notre objectif principal est d’aider les enfants dans leurs pays respectifs à accéder à une meilleure éducation et de les soutenir sur le plan sanitaire et social.
Notre rôle consiste à leur donner les moyens de s’épanouir chez eux afin qu’ils deviennent demain les futurs acteurs citoyens de leur pays.


La relation que nous souhaitons instaurer entre les parrains/marraines et filleuls est une relation de solidarité et de fraternité. Elle se veut à la fois concrète sur le plan matériel mais aussi sur le plan affectif. Ces enfants ne souffrent pas seulement du manque d’argent et de soins médicaux mais ils souffrent plus cruellement encore du manque de considération, sans même parler d’amour, des « gens des pays riches ». La relation parrain/marraine – filleul(e) agit comme une excellente thérapie pour ces enfants. Ils découvrent ainsi que des personnes étrangères et qui ne sont pas « misérables » comme eux s’intéressent à leur avenir, leur expriment de l’affection et leur apportent une aide concrète. Cette relation les aide à restaurer leur dignité d’être humain, et ce n’est pas rien !

Pour autant, cette relation n’a pas pour but de se substituer à celle de leurs parents. A ce propos, nous ne manquons pas de rappeler aux mamans et papas des enfants que nous parrainons, qu’ils sont les premiers éducateurs de leur progéniture. Et qu’en aucun cas notre association par le biais des parrains et marraines ne peut les remplacer. D’ailleurs nous veillons à ne sélectionner que les parents suffisamment motivés pour donner une éducation de qualité à leurs enfants et qui sont prêts à s’impliquer concrètement dans cette démarche. Nous évitons toute forme d’assistanat.

Quant aux personnes désireuses d’adopter des enfants, nous leur rappelons que ce n’est pas la vocation de notre ONG et que nous ne sommes pas agrémentés pour cela. Nous recommandons donc à ces personnes de se rapprocher de la M.A.I. - qui est l’organisme français chargé de l’adoption internationale. http://www.coeuretconscience.org/articles/www.diplomatie.gouv.fr/mai/

Nous rappelons par ailleurs que, quelle que soit la forme d’aide qu’une ONG souhaite apporter à des personnes nécessiteuses, elle doit respecter un certain nombre de règles telles que :

* le respect des lois et règlementations du pays où elle intervient, s’informer au mieux des traditions et coutumes afin de respecter la population et ne pas la heurter,

* travailler avec le maximum de collaborateurs locaux avec le même respect que nous accordons aux collaborateurs français,

* entretenir des relations avec les acteurs du monde associatif déjà sur place afin de créer autant que possible des synergies, ainsi que les autorités administratives et politiques du pays dans une démarche d’information et de communication,

* les projets et les aides que l’on souhaite apporter doivent être souhaités et acceptés par la population. Il ne faut rien imposer, ni contraindre, ne jamais oublier que nos différences culturelles sont certes une source de richesse mais elles doivent aussi être prises en compte dans nos relations avec nos partenaires et collaborateurs locaux ainsi que les personnes auxquelles nous venons en aide.

Ces quelques règles ne sont pas exhaustives mais elles énumèrent les points essentiels pour apporter une aide efficace dans un cadre d’actions humanitaires ou de solidarité.

Je ne porterai pas de jugement sur la démarche qu’a menée l’association l’Arche de Zoé, il y a bien trop de zones d’ombres et ce n’est pas notre rôle. Je ferai juste quelques commentaires. Toute démarche humanitaire ou solidaire requiert de la prudence et du professionnalisme. Il faut une éthique basée sur le respect des populations auxquelles nous venons en aide, des collaborateurs avec lesquels nous travaillons et des autorités des pays dans lesquels nous œuvrons. S’affranchir de ces règles, même si cela peut parfois paraître légitime, peut être lourd de conséquences. C’est dans la durée que les actions sont efficaces et c’est aussi et surtout dans le respect de certaines valeurs morales que l’on devient crédible et respecté.

Amédée,
Président Fondateur de Coeur & Conscience

08 novembre 2007

Journée mondiale de l'enfance 2007


« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

En 1954, l’Assemblée générale a recommandé [résolution 836 (IX)] à tous les pays d’instituer une Journée mondiale de l’enfance, qui serait une journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier. Elle a proposé aux gouvernements que cette journée soit célébrée à la date qui leur semblait la mieux appropriée. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.

En septembre 2000, à l'occasion du Sommet du Millénaire, des dirigeants politiques du monde entier sont convenus de huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMDs) - qui vont de la réduction de moitié de l’extrême pauvreté à l’éducation primaire pour tous, en passant par l’arrêt de la propagation du VIH/sida, et ce à l’horizon 2015. Bien que ces Objectifs concernent l'humanité tout entière, ils concernent en premier lieu les enfants. Six des huit objectifs concernent directement les enfants et en atteignant les deux autres, on améliorera aussi leur vie de manière considérable. (OMDs, UNICEF)